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Aidons l’Ukraine 💙💛 Un Ukrainien porteur de prothùses nous parle de son quotidien

Index du contenu
  1. La communautĂ© BlaBlaCar soutient l’Ukraine et les Ukrainiens depuis le dĂ©but de la guerre.
  2. La communautĂ© BlaBlaCar soutient l’Ukraine et les Ukrainiens depuis le dĂ©but de la guerre.

Vous savez dĂ©jĂ  que nous faisons Ă©quipe avec Superhumans Center pour lever des fonds en faveur des Ukrainiens victimes de la guerre. La communautĂ© BlaBlaCar de 16 pays europĂ©ens s'est jointe au mouvement et, ensemble, nous avons rĂ©coltĂ© 60 000 € et continuons nos efforts. BlaBlaCar est et reste solidaire avec l’Ukraine.

Nous avons dĂ©cidĂ© de prĂȘter main-forte Ă  l’ONG ukrainienne Superhumans Center, en lançant, avec eux, une campagne de dons dans 16 pays europĂ©ens. L’argent rĂ©coltĂ© financera des prothĂšses pour des enfants et adultes blessĂ©s pendant la guerre. Notre objectif est de collecter 250 000 € et la totalitĂ© des fonds sera reversĂ©e Ă  Superhumans. BlaBlaCar s’est dĂ©jĂ  engagĂ©e Ă  faire don de 50 000 € et nous vous invitons Ă  participer vous aussi Ă  cette initiative pour les Ukrainiens !

La communautĂ© BlaBlaCar soutient l’Ukraine et les Ukrainiens depuis le dĂ©but de la guerre.

Depuis le début du conflit :

  • Plus de 4 millions de personnes ont pu voyager au cours des premiers mois de la guerre pour quitter des zones peu sĂ»res ou pour rejoindre leurs proches.
  • Dans les pays d’Europe de l’Ouest, les trajets en bus BlaBlaCar entre de grandes villes de 9 pays Ă©taient gratuits pour les rĂ©fugiĂ©s ukrainiens.
  • En Ukraine, en Pologne, en Roumanie et en Hongrie, les conducteurs ont proposĂ© des trajets gratuitement et ont pris autant de passagers que possible.
  • Au cours de l’étĂ© 2022, alors que la pĂ©nurie de carburant devenait critique, BlaBlaCar et le rĂ©seau OKKO Filling Station ont augmentĂ© la limite d’approvisionnement Ă  30 litres par plein pour les covoitureurs, permettant aux conducteurs de continuer Ă  aider.

L’ONG Superhumans Center est une clinique dĂ©diĂ©e Ă  la pose de prothĂšses, Ă  la rĂ©habilitation et Ă  la chirurgie rĂ©paratrice pour les victimes de la guerre en Ukraine. Elle s’est donnĂ© pour mission d’apporter aux Ukrainiens une expertise de haut niveau en matiĂšre de prothĂšses et les derniĂšres technologies mĂ©dicales, et de soigner les blessĂ©s chez eux, entourĂ©s de leurs proches. Tous les soins seront gratuits, car Superhumans n’est pas un projet Ă  but lucratif et ne le sera jamais. Ce sont les dons rĂ©coltĂ©s auprĂšs de grandes organisations internationales et de particuliers qui financeront l’initiative. La clinique sera dans un premier temps lancĂ©e au printemps 2023 dans la rĂ©gion de Lviv, avec le projet d’ĂȘtre ensuite dĂ©veloppĂ©e dans d’autres rĂ©gions.

Nous avons récemment invité l'influenceuse ukrainienne Olya et le vétéran de guerre ukrainien Sasha à covoiturer avec nous. Sasha nous a parlé de sa nouvelle vie avec des prothÚses, des moments difficiles qu'il a vécus sur le plan émotionnel et de ses projets pour le futur. Nous avons enregistré les temps forts de cette conversation et sommes heureux de les partager avec vous.

Sasha représente toutes les personnes que vous pourriez aider, avec nous. Si cette cause vous touche, rejoignez notre levée de fonds pour les Ukrainiens qui ont besoin de prothÚses.

Olya : « Sasha, vous respirez la bonne humeur et la confiance en soi. Avez-vous l’impression d’avoir pu retrouver votre vie d’avant, celle d’avant votre blessure et les prothĂšses, ou avez-vous acceptĂ© les changements et tout recommencĂ© Ă  zĂ©ro ? »

Sasha : « C’est difficile de rĂ©pondre Ă  cette question. Je n’ai pas l’impression que ma vie a changĂ© de maniĂšre radicale, mais, en mĂȘme temps, beaucoup de choses sont diffĂ©rentes. Je dois maintenant prendre en compte plusieurs facteurs. Par exemple, avant un voyage, je dois m’assurer d’avoir Ă  disposition toutes les choses dont j’ai besoin pour moi-mĂȘme et pour mes prothĂšses. Je dois transporter une petite trousse contenant des gels spĂ©ciaux pour les pieds, des bas de rechange et de l’alcool pour nettoyer les prothĂšses. Je dois par ailleurs prendre une chaise pour la douche. C’était difficile au dĂ©but, mais je me suis fait Ă  ces changements. »

Olya : « Bien sĂ»r, s’adapter Ă  de tels changements prend du temps. Il me semble que vous avez traversĂ© des pĂ©riodes difficiles, oĂč vous avez eu du mal Ă  accepter cette nouvelle rĂ©alitĂ© et apprendre Ă  vivre avec. Pourriez-vous nous dire ce qui a Ă©tĂ© le plus dur pour vous quand vous avez commencĂ© Ă  porter des prothĂšses ? »

Sasha : « Bien sĂ»r, cela a Ă©tĂ© dur physiquement. AprĂšs tout, mes jambes se remettaient Ă  peine de l’opĂ©ration et n’étaient pas encore habituĂ©es Ă  la pression des prothĂšses. Je porte une doublure, des bas et parfois des genouillĂšres, et il faut rajouter Ă  cela le fait que la prothĂšse en elle-mĂȘme exerce une pression trĂšs importante. Au dĂ©but, je ne le supportais pas et j’enlevais les prothĂšses, parce que j’avais l’impression qu’on serrait fort mes jambes. Mais je suis tĂȘtu et j’ai essayĂ© de dĂ©passer cet inconfort et de m’y habituer. J’ai donc essayĂ© de les porter le plus longtemps possible. Le premier mois a Ă©tĂ© le plus dur, parce que mon corps devait s’adapter.

Il n’y a presque pas eu de moment dur moralement. La seule chose dont je me souviens, c’est que quand je suis rentrĂ© du centre de rĂ©habilitation, j’étais toujours dans un fauteuil roulant. On m’a emmenĂ© dans la maison et j’ai rĂ©alisĂ© que tout serait diffĂ©rent Ă  prĂ©sent. C’était dur, car c’était ma vie d’avant. »

Olya : « Vous nous avez parlĂ© de l’organisation de votre vie au quotidien. Qu’en est-il du soutien matĂ©riel ? Existe-t-il des aides de l’État pour les vĂ©tĂ©rans, ou encore des aides Ă  l’emploi ? Comment les personnes comme vous font-elles pour trouver du travail maintenant ? »

Sasha : « En matiĂšre de soutien financier, je perçois toujours mon salaire de militaire. À l’avenir, je percevrai une pension de vĂ©tĂ©ran ainsi qu’une pension pour personne handicapĂ©e. Heureusement, il y a maintenant beaucoup d’organisations publiques et de fondations qui sont prĂȘtes Ă  aider les vĂ©tĂ©rans et les militaires Ă  maĂźtriser une nouvelle profession, et certaines les aident aussi Ă  trouver un emploi.

À ce que j’ai pu voir, les entreprises embauchent sans problĂšme les vĂ©tĂ©rans. Mais pour cela, vous devez ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©. »

Olya : « Vous dites donc que vous n’avez constatĂ© aucun problĂšme liĂ© Ă  l’embauche des vĂ©tĂ©rans. Avez-vous rencontrĂ© d’autres problĂšmes sur le plan social, par exemple, des prĂ©jugĂ©s ou des idĂ©es stĂ©rĂ©otypĂ©es sur les prothĂšses ? »

Sasha : « Il n’y a pas de prĂ©jugĂ© flagrant, mais la situation Ă©tait pire avant. Beaucoup de personnes pensaient qu’il n’y avait pas du tout de prothĂšse en Ukraine. Et que s’il y en avait, elles Ă©taient de qualitĂ© mĂ©diocre. Pour eux, les prothĂšses c’était des jambes de bois, comme celles des pirates. Aujourd’hui, ces mythes sont moins prĂ©sents, mĂȘme si certaines idĂ©es perdurent.

Olya : « Sasha, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, avez-vous l’impression que la sociĂ©tĂ© vous accepte et vous soutient ? Vous tracez votre chemin, Ă©crivez un livre, nourrissez des ambitions, avez des projets et une mission
 Si vous “trĂ©buchez” sur votre parcours, pensez-vous que la sociĂ©tĂ© sera lĂ  pour vous aider ? »

Sasha : « Je constate un soutien fort de la part de la sociĂ©tĂ©, et j’espĂšre que ça ne fera qu’augmenter avec le temps. Les vĂ©tĂ©rans, et surtout les vĂ©tĂ©rans blessĂ©s, en ont vraiment besoin.

Je suis sĂ»r Ă  100 % que si j’ai besoin de l’aide d’inconnus, j’en recevrai. Mais cela dĂ©pend aussi beaucoup de la personne. Pour pouvoir compter sur les autres, il faut savoir demander de l’aide et accepter cette aide. Il est peu probable que la sociĂ©tĂ© vienne en aide Ă  une personne si elle ignore que cette personne est en difficultĂ©. »

Olya : « Pour finir, pouvez-vous nous parler de vos projets d’avenir ? J’ai vu que vous vous Ă©tiez mis au ballet et Ă  la course Ă  pied. Voulez-vous nous en dire plus ? »

Sasha : « Je ne suis pas encore danseur de ballet (rire), mais c’est mon objectif. Avec les autres, nous voulons monter un spectacle et nous produire aux Pays-Bas et aux États-Unis. Le sport a toujours fait partie de ma vie et maintenant je veux en faire plus encore. J’ai rĂ©cemment participĂ© aux Jeux Invictus et je compte rejoindre l’équipe paralympique de sprint.

Quant au travail, je veux m’investir pour aider les vĂ©tĂ©rans et les personnes qui ont perdu un membre Ă  cause de la guerre. J’aide l’ONG Superhumans Center parce que je vois ce qu’elle fait. J’y crois et je veux faire partie du processus. Je suis certain qu’on va rĂ©ussir. »

La communautĂ© internationale de BlaBlaCar continue Ă  rĂ©colter des fonds pour Superhumans Center. Faites un don pour offrir un meilleur avenir aux victimes de la guerre. MĂȘme 10 hryvnias peuvent permettre Ă  une personne Ă  retrouver une vie pleine, Ă  trouver sa voie et Ă  avancer avec confiance, comme Sasha. BlaBlaCar est et reste solidaire avec l’Ukraine.

Nous avons dĂ©cidĂ© de prĂȘter main-forte Ă  l’ONG ukrainienne Superhumans Center, en lançant, avec eux, une campagne de dons dans 16 pays europĂ©ens. L’argent rĂ©coltĂ© financera des prothĂšses pour des enfants et adultes blessĂ©s pendant la guerre. Notre objectif est de collecter 250 000 € et la totalitĂ© des fonds sera reversĂ©e Ă  Superhumans.

La communautĂ© BlaBlaCar soutient l’Ukraine et les Ukrainiens depuis le dĂ©but de la guerre.

Depuis le début du conflit :

  • Plus de 4 millions de personnes ont pu voyager au cours des premiers mois de la guerre pour quitter des zones peu sĂ»res ou pour rejoindre leurs proches.
  • Dans les pays d’Europe de l’Ouest, les trajets en bus BlaBlaCar entre de grandes villes de 9 pays Ă©taient gratuits pour les rĂ©fugiĂ©s ukrainiens.
  • En Ukraine, en Pologne, en Roumanie et en Hongrie, les conducteurs ont proposĂ© des trajets gratuitement et ont pris autant de passagers que possible.
  • Au cours de l’étĂ© 2022, alors que la pĂ©nurie de carburant devenait critique, BlaBlaCar et le rĂ©seau OKKO Filling Station ont augmentĂ© la limite d’approvisionnement Ă  30 litres par plein pour les covoitureurs, permettant aux conducteurs de continuer Ă  aider.

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L’ONG Superhumans Center est une clinique dĂ©diĂ©e Ă  la pose de prothĂšses, Ă  la rĂ©habilitation et Ă  la chirurgie rĂ©paratrice pour les victimes de la guerre en Ukraine. Elle s’est donnĂ© pour mission d’apporter aux Ukrainiens une expertise de haut niveau en matiĂšre de prothĂšses et les derniĂšres technologies mĂ©dicales, et de soigner les blessĂ©s chez eux, entourĂ©s de leurs proches.

Tous les soins seront gratuits, car Superhumans n’est pas un projet Ă  but lucratif et ne le sera jamais. Ce sont les dons rĂ©coltĂ©s auprĂšs de grandes organisations internationales et de particuliers qui financeront l’initiative. La clinique sera dans un premier temps lancĂ©e au printemps 2023 dans la rĂ©gion de Lviv, avec le projet d’ĂȘtre ensuite dĂ©veloppĂ©e dans d’autres rĂ©gions.

Site Web : Superhumans Center

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