Enseignante et Traileuse - Conductrice - Trajet Brest-Caen-Calais
- Enseignante et Traileuse - Conductrice - Trajet Brest-Caen-Calais
- Racontez-nous votre premier covoiturage !
- Qu’aimez-vous dans le covoiturage ?
- Une anecdote ?
- Que dites-vous à votre entourage qui ne fait pas de covoiturage ?
- Et si le covoiturage n’existait pas ?
- Quel avenir pour le covoiturage ?
- Le covoiturage en un mot ?
Virginie a 34 ans et habite une partie du temps en Bourgogne, une autre dans la Drôme et enfin en Aveyron. Professeur agrégé en Sciences de la Vie et Sciences de la Terre (SVT), elle est aussi sportive semi-professionnelle : elle pratique le trail de haut niveau et enchaîne les compétitions aux quatre coins de la France. Elle s’y rend en voiture et propose systématiquement ses places libres sur BlaBlaCar.
Racontez-nous votre premier covoiturage !
Je ne m’en rappelle même plus ! J’ai commencé assez tôt, c’était il y a longtemps… Et il y a eu beaucoup de trajets depuis !
L’idée de faire du covoiturage m’est venue car en tant que professeur de SVT, je suis assez sensible à l’impact environnemental des véhicules et je trouvais dommage de me déplacer avec des places libres dans ma voiture. Et puis cela me permettait aussi de diminuer les frais de transport. Il me semble que j’étais encore étudiante à l’époque… J’ai rapidement découvert BlaBlaCar en cherchant sur Internet et je me suis inscrite. Je trouvais ça chouette d’être mise en relation avec un tas de gens sympathiques !
Qu’aimez-vous dans le covoiturage ?
Il y a la relation avec les autres. On rencontre des gens différents, on peut parfois se lier d’amitié. On découvre leur façon de voir la vie, qui n’est pas forcément la même que la nôtre. On apprend toujours beaucoup des autres. On partage des tranches de vie, on s’entraide… Je n’ai fait que des bonnes rencontres en covoiturage.
Il m’arrive de passer le volant à mes passagers, quand je suis fatiguée et que cela ne les dérange pas de conduire. Mon assurance voiture me permet de le faire, ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde. Donc dans mon cas, le covoiturage me permet aussi de diminuer la fatigue.
L’intérêt du covoiturage, c’est aussi de pouvoir s’organiser au dernier moment. Si on a la chance d’avoir un téléphone avec une connexion Internet, les passagers peuvent trouver un trajet à la dernière minute.
Une anecdote ?
Jusqu'à récemment, je covoiturais avec un Trafic aménagé et je n’avais que deux places à l’avant. Du coup, je ne pouvais prendre qu’un covoitureur à la fois.
En septembre 2010, j’ai pris successivement 3 covoitureurs sur un trajet Brest-Calais, où je me rendais pour un trail. J’ai pris le premier covoitureur à Brest, et je l’ai déposé à Caen. Puis, j'ai pris le deuxième à Caen et je l’ai déposé au Havre. Enfin, j'ai pris le dernier du Havre à Calais. Cette dernière personne est finalement venue me faire le ravitaillement sur ma course à Wissant (Sud de Calais), alors que je ne pensais pas avoir de ravitailleur. On s’était vraiment lié d’amitié pendant le trajet. Pierrick m’avait même prêté son GPS ce qui m’a permis de le retrouver pour lui confier mon ravitaillement la veille de la compétition...
Que dites-vous à votre entourage qui ne fait pas de covoiturage ?
Qu’il faut essayer au moins une fois, pour voir ! Si c’est une femme qui conduit et qu’elle n’est pas rassurée, elle peut choisir de prendre seulement des femmes comme passagères pour commencer.
Il y a vraiment de l’humanité dans le covoiturage, beaucoup de choses à découvrir…
Et si le covoiturage n’existait pas ?
J’aurais des dépenses de transport plus importantes, c’est certain. En ce moment je suis obligée de me déplacer pour aller à mes compétitions. Grâce au covoiturage, je divise mes frais par deux.
Si le covoiturage n’existait pas, je pense que je proposerais quand même mes places libres. Dans le cadre des événements sportifs, je pourrais peut-être trouver des gens. Je demanderais autour de moi, mais ça serait moins facile ! Le site simplifie les choses.
Quel avenir pour le covoiturage ?
Je pense qu’il est appelé à se développer. On voit de plus en plus d’aires de covoiturage. D’ailleurs les professionnels des transports autoroutiers ne s’y trompent pas puisqu’ils proposent déjà des abonnements pour l’accès à des aires de parking des véhicules... C’est bon signe ! Il faut absolument qu’on fasse la publicité de ce genre d’activités. Le carburant ne va pas voir son prix diminuer, et notre planète a bien besoin qu’on limite nos émissions.
Le covoiturage en un mot ?
Liberté
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