Stéphanie G - 28 ans - Salariée - Passagère sur le trajet Nantes-Quimper
Stéphanie, 28 ans, travaille dans une maison d’édition à Nantes. Elle covoiture toutes les semaines, soit seule sur le trajet Nantes-Quimper pour aller retrouver son compagnon, soit en couple pour rendre visite à sa famille en Picardie. Quand elle en a l’occasion, elle covoiture également pour se rendre au travail.
Racontez-nous votre premier covoiturage.
C’était en 2010. A l’époque, j’habitais Quimper et mon lieu de travail se trouvait à 1h de mon domicile. J’ai tapé « covoiturage » dans un moteur de recherche et j’ai découvert BlaBlaCar. J’ai fait une recherche « Quimper-Crozon » et je suis tombée sur l’annonce d’Aude, qui effectuait tous les jours le même trajet que moi. Je l’ai contactée et il s’est avéré que nous avions les mêmes horaires, c’était parfait.
On a donc commencé à covoiturer en alternant nos véhicules : une semaine le sien, une semaine le mien. Ca a duré 4 mois, puis Aude a changé de travail donc nous avons arrêté de covoiturer. Elle habite sur Nantes depuis peu de temps, nous nous sommes revues une ou deux fois.
Qu’aimez-vous dans le covoiturage ?
J’aime rencontrer des gens. Avec mon ami, nous covoiturons environ une fois tous les deux mois pour rentrer voir la famille ou rendre visite à des amis. Quand on rentre en Picardie en covoiturage, le trajet passe beaucoup plus vite !
En général on ne fait que l’aller en covoiturage car on ne sait jamais à quelle heure les repas de famille vont se terminer ! C’est donc compliqué d’organiser un covoiturage pour le retour.
Comment choisissez-vous vos covoiturages ?
Je me base sur l’heure de départ. Je finis vers 17h le vendredi donc je cherche des offres en fonction de ce critère.
Que dites-vous à votre entourage qui ne fait pas de covoiturage ?
Pour les convaincre, je leur parle de l’aspect financier, je leur dis que ça vaut vraiment le coup.
Je leur dis aussi qu’on rencontre des gens qu’on ne rencontrerait pas autrement, qui viennent d’horizons différents.
J’en parle à tout le monde, à mes amis et à ma famille. Les gens à qui j’en parle ne sont pas contre, mais certains ne peuvent pas car ils ont des enfants et leur voiture est toujours pleine.
Je pense qu’il faut un certain état d’esprit pour covoiturer. Tous les gens que j’ai rencontrés pendant mes trajets aimaient bien discuter, partager...
Cela dit, cet été, j’ai fait du covoiturage domicile-travail pendant un mois avec un monsieur qui ne parlait pas beaucoup les premiers jours et qui s’est finalement déridé.
Et si le covoiturage n’existait pas ?
Pour aller travailler, je prendrais le train car c’est assez bien desservi. Pour rentrer à Quimper, il y a des trains Nantes-Quimper mais ils sont très chers le vendredi soir. Pour aller en Picardie, le train n’est pas du tout pratique car il faut repasser par Paris, c’est très long…
Le covoiturage en un mot ?
Convivialité
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