Portrait de covoitureur : rencontrez Stéphane

Stéphane P - 24 ans - Conducteur - Etudiant - Trajet Paris-Toulouse

Stéphane a 24 ans et est étudiant en dernière année de Master 2 Informatique à l’Université de Toulouse. Depuis 3 ans, il covoiture régulièrement pour rendre visite à sa famille et à ses amis.

Racontez-nous votre premier covoiturage.

J’ai commencé à faire du covoiturage il y a environ trois ans. J’étudiais à Toulouse et je devais monter sur Rouen régulièrement pour voir ma copine. A force, le train revenait vraiment trop cher. Du coup, j’ai cherché d’autres moyens de transport et j’ai découvert le covoiturage sur Internet. Mon premier trajet a donc été un Toulouse - Paris - Rouen. J’avais à peine 20 ans et je venais d’acheter ma première voiture. Je ne me rappelle pas précisément des passagers, j’ai fait tellement de trajets depuis que je les mélange un peu ! Mais ça s’était très bien passé donc j’ai continué !

Depuis, combien de trajets avez-vous effectués en covoiturage ?

Je dirais une cinquantaine. Pendant un an et demi, j’ai fait régulièrement le trajet Toulouse - Rouen. Ensuite, je suis venu étudier un an à Paris et je redescendais souvent à Toulouse en covoiturage pour voir ma famille et mes amis. Maintenant que je suis revenu à Toulouse, je fais le contraire : je remonte sur Paris environ une fois tous les deux mois.
Je suis conducteur la plupart du temps. J’ai dû effectuer seulement quatre ou cinq trajets en tant que passager, pour des déplacements prévus à la dernière minute ou bien quand je n’avais pas ma voiture.

Qu’aimez-vous dans le covoiturage ?

Le côté amical. Faire un trajet de 6h30 tout seul, c’est chiant ! La plupart des personnes qu’on rencontre en covoiturage sont ouvertes d’esprit et on a souvent des discussions passionnantes. Ca commence toujours par une conversation un peu générale où on raconte tous ce qu’on fait dans la vie et pourquoi on fait du covoiturage… Mais ensuite, ça se transforme souvent en discussions beaucoup plus poussées !

Une anecdote ?

Une fois, j’ai fait le trajet avec une retraitée de 75 ans, très sympa ! Elle m’a demandé des conseils à propos de son ordinateur quand elle a su que j’étais étudiant en informatique. Comme on s’est bien entendu, je suis finalement passé chez elle quelques jours plus tard pour l’aider à régler son problème.

Que dites-vous à votre entourage qui ne fait pas de covoiturage ?

Quand des amis veulent venir me voir mais trouvent que le train est trop cher, je leur dis : covoiturage ! Je pousse mon entourage à en faire. Je pars du principe que plus il y aura de gens qui utiliseront le site, mieux ça marchera. Je pense que c’est vraiment grâce au bouche à oreille que le covoiturage va se développer.

Et si le covoiturage n’existait pas ?

Il y a des trajets que je n’aurais jamais faits si le covoiturage n’existait pas. A l’époque où je faisais régulièrement Toulouse - Rouen, j’étais étudiant et je travaillais à côté pour gagner un peu d’argent. Le covoiturage me permettait d’alléger le prix du voyage. Un Paris - Toulouse, ça représente 32,5 euros de péage et entre 60 et 70 euros d’essence. Je n’aurais pas fait les trajets si souvent si j’avais été seul dans la voiture.

Le covoiturage en un mot ?

Convivial

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