Solène R – 37 ans – Covoitureuse à Annecy
Racontez-nous votre premier covoiturage.
Cela remonte à loin, je ne me souviens plus vraiment… Déjà, avant d’utiliser BlaBlaCar, je covoiturais grâce à des associations. On devait appeler un numéro et dire où on voulait aller, puis un membre de l’association faisait la recherche pour nous. Il fallait s’organiser en avance.
La première fois que je suis allée sur BlaBlaCar, c’était pour organiser un trajet Lyon-Annecy pour ma mère qui voulait rendre visite à ma sœur. Depuis, je me sers souvent du site, à la fois comme passagère et conductrice. Cela dépend si j’ai besoin ou non d’une voiture dans ma ville de destination.
Et maintenant ma mère se déplace systématiquement en covoiturage pour aller rendre visite à ma sœur !
Qu’aimez-vous dans le covoiturage ?
Cela me fait gagner du temps. Quand je vais voir ma sœur à Lyon, je mets 1h30 en voiture et 2h en train. Et, en plus, le train est beaucoup plus cher !
Quand je suis conductrice, l’argument financier est moins important. Si le covoiturage me permet de couvrir les frais d’essence et de péage, tant mieux. Mais si la voiture n’est pas pleine, ce n’est pas très grave. J’aurais de toute façon effectué le trajet en voiture. Je ne perds rien !
Comment avez-vous expliqué le concept du covoiturage à votre fille ?
Je lui ai présenté les différents avantages : le partage des frais, la rencontre avec de nouvelles personnes et les bénéfices pour l’environnement. Elle est très sensible aux problématiques écologiques : elle en entend beaucoup parler à l’école et elle prend ça très à cœur. Il y a peu de temps, il y avait un reportage sur les voitures électriques au journal télévisé et elle a déclaré « c’est bien, ça ne pollue pas ! ». Pendant les trajets en covoiturage, elle est un peu timide et ne parle pas beaucoup. Alors qu’à la maison, c’est une vraie pipelette !
En tant que passagère, comment choisissez-vous vos covoiturages ?
Je sélectionne les offres dont l’heure de départ me convient et, ensuite, je regarde les prix et les avis.
L’âge et le sexe du conducteur ne font pas partie de mes critères de choix.
Que dites-vous à votre entourage qui ne fait pas de covoiturage ?
Je parle de mon expérience, du fait qu’en covoiturage on rencontre toujours des gens très intéressants. Dans ma région, on parle beaucoup de covoiturage. Beaucoup de personnes travaillent à Genève et l’autoroute pour s’y rendre est chère : 4 euros les 20 minutes d’autoroute ! Le covoiturage domicile-travail s’est donc beaucoup développé. Il y a beaucoup d’aires de covoiturage dans les environs.
Et si le covoiturage n’existait pas ?
Ce serait bien dommage ! Je réduirais sûrement un peu mes déplacements.
Le covoiturage en un mot ?
Convivialité
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